C’est l’application du télétravail qui est devenue star depuis que la crise sanitaire a obligé le monde entier a repensé sa manière de travailler ! Fin novembre, après seulement sept années d’existence, et alors qu’elle est toujours déficitaire, elle a été rachetée par l’américain Salesforce pour 27,7 milliards de dollars (environ 23,5 milliards d’euros).
Il est vrai que son chiffre d’affaires a crû de 43 % en 2020 pour atteindre les 900 millions de dollars. La barre du milliard de dollars de revenus devrait être franchie sans mal !Cette application a été créée par un canadien, Stewart Butterfield, 48 ans, qui n’avait jamais fait du télétravail un des arguments pour promouvoir sa solution.
Au départ, Slack avait été conçu pour « coordonner l’activité des équipes, leur permettre d’être toujours alignées. J’étais de ceux qui, il y a treize mois, auraient dit qu’on ne pouvait pas maintenir la productivité chez Slack en télétravail ».
Aujourd’hui, il est convaincu de l’inverse ! « Les modèles d’organisation vieux de plus de cent ans où il faudrait que tout le monde soit dans le même espace au même moment, c’est une forme de tyrannie (…) Je ne vois pas quelle entreprise qui veut retenir ses meilleurs talents sera en position d’exiger de ses employés de revenir tous les jours dans ses bureaux. »
L’application permet de suivre à tout moment l’évolution des chantiers de la société. Et très prochainement un nouveau service devrait être déployé : il devrait permettre de « recréer en spontanéité », la conversation que l’on pourrait avoir au bureau.
Stewart Butterfield en est persuadé : « il a encore plein de choses auxquelles nous n’avons pas encore pensé pour améliorer le travail.« .
Une application qui devrait continuer à faire parler d’elle…
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