Jean d’Ormesson, le plus médiatique des écrivains français est mort.
Certains osent dire qu’il est parti au bon moment, c’est-à-dire avant d’être éclaboussé à son tour par la vague de dénonciations qui déferle depuis le déclenchement de l’affaire Weinstein.
Car c’est de notoriété publique, Jean d’Ormesson aimait les femmes, il les adorait, il en raffolait – et n’hésitait pas à le leur faire savoir de façon parfois très démonstrative.
Ayant échappé à la vindicte des chasseresses de harceleurs, échappera-t-il au jugement divin ? « Je suis certain qu’il s’en sortira bien, me dit mon ami l’écrivain Bruno de Cessole, qui a bien connu Jean d’Ormesson. Cet homme de droite avait su séduire François Mitterrand et une grande partie de la gauche. Il saura bien séduire Saint Pierre et obtenir de lui, même si sa vraie place est en enfer, d’être admis au paradis. »
Jean-Louis Gouraud
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