En Afrique, les artistes sont une sorte d’avant-garde. Hier marginalisés, ils suscitent désormais un intérêt grandissant.
Quatre pages dans le n°91 (janvier-février 2021) de La Revue.
Depuis une dizaine d’années, l’art contemporain africain a le vent en poupe. Ce marché a radicalement changé d’échelle, renforcé par des initiatives diverses : celles d’« AKAA (Also Know As Africa) » (événement qui, depuis cinq ans, s’est installé et imposé à Paris), de la foire « 1:54 » (pour les 54 pays indépendants en Afrique représentés à l’ONU), à Londres, puis à Marrakech et à New York. Sa fondatrice, Touria El Glaoui, se réjouit de compter de plus en plus de collectionneurs. Enfin, il y a l’exposition panafricaine itinérante « Prête-moi ton rêve », du Maroc à l’Afrique du Sud, soulignant qu’un artiste de renom peut être né en Afrique. La créativité africaine explose.
Plusieurs tendances se dessinent. Les artistes veulent vivre de leur travail, raconter et dire l’Afrique telle qu’elle est ou telle qu’ils la voient, sans angélisme, mais avec conviction et outrance parfois. C’est authentique, souvent puissant, parfois choquant dans leurs caricatures de la société. Leur rôle, c’est aussi de montrer ce qui ne va pas dans un monde malade de la consommation. Leur souhait est de s’inscrire dans une contemporanéité, tout en gardant leurs traditions. (…)
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le n°91 (janvier-février 2021) de La Revue.
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