91,5% des voix, c’est le score sur lequel le président syrien Bachar al-Assad été réélu pour un quatrième mandat de sept ans. Une élection jouée d’avance comme on peut l’imaginer.
Ses deux adversaires, Abdallah Salloum Abdallah, ex-ministre et parlementaire, et Mahmoud Mareï, membre de l’opposition tolérée par le pouvoir, ont obtenu respectivement 1,5 % et 3,3 % de voix.
18,1 millions d’électeurs étaient appelés à voter : 14,2 millions de personnes ont participé au scrutin, soit un taux de participation de 76,64 % selon le président du Parlement.
Les Occidentaux ont qualifié l’élection de « ni libre ni juste » et l’opposition a dénoncé une « mascarade »
Bachar al-Assad qui a accédé au pouvoir en 2000, n’a jamais partagé le pouvoir ni même envoyé le moindre signe d’ouverture alors que la guerre civile qui déchire son pays depuis plus de dix ans a fait 388 000 morts. Un récent rapport de l’ONG World Vision évalue à plus de 1 200 milliards de dollars (un peu plus de 1 000 milliards d’euros) le coût économique de la guerre.
Le président sortant avait axée sa campagne sur le thème de « L’espoir par le travail ».
Bachar al-Assad, père de deux garçons et d’une fille souhaite passer pour un homme d’Etat moderne, travailleur et projeté vers l’avenir. Parviendra-t-il à changer son image ?
#syrie, #BacharalAssad
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