92 : c’est le nombre de nouvelles souches du coronavirus qui ont été identifiées à ce jour au Brésil qui compte aujourd’hui 211 millions d’habitants !
Le journal Folha de São Pauloe rapporte les propos alarmistes du Dr Drauzio Varella, 77 ans, cancérologue de renom et médecin le plus populaire du Brésil. Il évoque une « épidémie hors de contrôle. A partir de maintenant, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes ».
Le nombre de morts atteint les 380 000 victimes, et rien qu’en avril, il pourrait s’élever à 100 000 !
Le taux d’occupation des services de soins intensifs dépasse les 90 % dans 17 Etats !
Le Brésil paie cash les défaillances de son système de santé.
Décrit comme une « usine à variants », le Brésil inquiète le reste du monde. Comment les contenir ?
Le président Jair Bolsonaro est toujours contre les mesures de confinement national estimant que le « pays doit retourner au travail et qu’il appartient aux 27 états de prendre des mesures régionales s’ils le souhaitent ». -L’an dernier, la Cour suprême avait donné les compétences en matière de gestion sanitaire aux 27 États et aux municipalités. Très peu d’entre eux avaient confiné leurs habitants-. « Il n’y aura pas de confinement national. Cette politique de ‘rester à la maison’ prend des emplois aux autres, ferme les commerces, appauvrit notre pays. Nous connaissons le problème du virus, mais nous connaissons aussi le problème du chômage. Nous voulions que personne ne meure, mais nous avons une réalité devant nous. Les effets du chômage sont encore plus dommageables que ceux du virus lui-même. »
José David Urbaez, du centre d’infectiologie de Brasilia a indiqué à l’Afp : «Chaque ville, chaque État, définit à sa manière ce qui peut rester ouvert ou non, au gré des pressions politiques et économiques locales. C’est pourquoi la situation est si chaotique».
Si São Paulo a décrété en urgence à la mi-mars un couvre-feu de 20h à 5h du matin, à Rio de Janeiro, la fermeture des restaurants décidée fin mars par le maire s’est vue finalement annulée par le gouverneur : ceux-ci peuvent donc rester ouverts jusqu’à 23 heures !
L’Oms et plusieurs grands dirigeants du monde devraient vite mettre la pression sur le Brésil et ses états…
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