Alors qu’on commence à polémiquer sur la « propreté » réelle des voitures électriques, le général Copel rappelle qu’il existe une alternative séduisante : l’hydrogène. A condition, bien sûr, que celui-ci soit produit… proprement.
Tout le monde en rêve ! Fabriquer de l’hydrogène, le stocker tranquillement et l’utiliser pour propulser nos voitures, nos trains, nos bateaux et nos avions, pour chauffer ou refroidir nos maisons … tout cela sans envoyer de gaz carbonique dans l’atmosphère, ce serait vraiment merveilleux. La difficulté majeure se trouve dans le rendement désastreux du processus : pour fabriquer de l’hydrogène il faut dépenser beaucoup, beaucoup plus d’énergie que ce que pourra fournir le moteur utilisant cet hydrogène ; il faut dépenser beaucoup plus de calories que ce que pourra fournir le radiateur à hydrogène.
Brûler des énergies fossiles pour faire rouler des voitures dites propres fonctionnant à l’hydrogène est une aberration écologique. Le seul cas où le moteur à hydrogène est intéressant est celui où l’hydrogène est fourni à partir d’énergie non polluante. Encore faut-il que le coût de production ne soit pas faramineux.
La nouveauté est que maintenant de grands industriels commencent à y croire sérieusement. C’est ainsi que Thierry Lepercq, responsable de l’innovation chez Engie, vient de déclarer: « Nous avons tout à disposition aujourd’hui pour nous lancer à des prix compétitifs : des champs de panneaux solaires, des terminaux gaziers susceptibles d’accueillir aussi bien notre gaz naturel que de l’hydrogène et des capacités de stockage. Demain nous offrirons de l’hydrogène vert sur tous les continents à des prix attractifs. »
Engie réussira-t-il ? Je n’en sais rien. L’avenir est toujours incertain ! Une seule certitude si on n’essaie pas on ne réussira pas. Si j’avais 25 ans j’irais volontiers travailler sur les projets de Monsieur Lepercq et de sa patronne Isabelle Kocher. L’avenir énergétique de la planète vaut bien quelques efforts.
Etienne Copel
PS : Missiles d’attaque occidentaux et défenses russes.
J’aurais bien aimé commenter les frappes occidentales en Syrie. Dans la lutte éternelle entre l’épée et le bouclier, j’aurais bien aimé pouvoir dire, par exemple, que les fameux missiles de défense sol-air russes sont moins efficaces que prévu ou bien au contraire que l’on a maintenant la preuve que tout objet détecté a vocation à être détruit. Savoir, en particulier, si la France doit dépenser des milliards pour se doter dans une dizaine d’années d’un nouveau missile air-sol supersonique… serait très intéressant. Mais, problème, je ne dispose aujourd’hui d’aucune source fiable me permettant d’analyser ce combat de missiles. Je ne peux donc que me taire et passer à autre chose
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