250 euros par mois jusqu’à 21 ans !
C’est la mesure très remarquée que vient de prendre l’Italie pour soutenir sa natalité en déclin. Certains évoquent «un hiver démographique ».
Une loi, fait important dans un pays divisé, votée à la quasi unanimité au Sénat : 227 votes « pour », 4 « contre » et 2 abstentions. La ministre de la famille et de l’égalité des chances, Elena Bonetti (Italia Viva, centre gauche) a commenté : « C’est une mesure importante, parce qu’elle marque le début de temps nouveaux, d’un nouveau départ. Nous remettons au centre les nouvelles générations ».
A partir du 1er juillet, une somme de 250 euros mensuels par enfant sera donc versée aux familles, du septième mois de grossesse jusqu’aux 21 ans de l’enfant. Le coût de cette mesure est estimée à environ 20 milliards d’euros.
En 2020, selon les dernières études, l’Italie avait perdu un peu plus de 380 000 habitants, soit l’équivalent de la population de la ville de Florence, comme le note Le Monde.L’âge moyen pour un premier enfant est de 31 ans en Italie contre 28 ans et demi en France. Les mères italiennes sont les moins jeunes d’Europe. Les italiennes, confrontées à la crise du travail, quittent encore en moyenne à ce jour le domicile de leurs parents à 29 ans.
En prenant cette mesure, l’Italie n’a pas souhaité avoir recours à l’immigration.
Cette allocation sera-t-elle reprise en Europe ? Les plans de relance, comme aux Etats-Unis, passent par des aides… Joe Biden a débloqué 1 900 dollars : “J’ai dit d’emblée que les problèmes les plus urgents pour le peuple américain étaient le Covid-19 et la crise économique pour des millions et des millions d’Américains. C’est pour cela que je me suis concentré au début sur ces problèmes particuliers”.
C’est l’un des faits de l’après monde du Covid-19.
Mais ce nouveau monde reste à construire…
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