“La réponse est oui, je prévois de me présenter à ma réélection. C’est ce à quoi je m’attends”.
Joe Biden donnait sa première conférence de presse depuis son accession. Il a aussi vite trouvé ses marques que pris goût à la fonction ! Celui que l’ont décrit comme le Président d’un seul mandat se voit bien être le propre candidat à sa succession, avec Kamala Harris qui devra donc attendre son tour !
Lucide sur son âge – 78 ans- , il a cependant eu cette petite phase : “Je n’ai jamais pu planifier avec certitude quatre ans et demi, trois ans et demi en avance.”
Le massage est clair : “J’ai été élu pour résoudre les problèmes, pas pour créer la division”.
Le Président est revenu sur la vaccination, et il constate que ses objectifs ont été atteints deux fois plus vite que prévu ! Les 100 millions de doses de vaccin contre le coronavirus administrées qu’il espérait atteindre au cours des 100 premiers jours de son mandat ont été atteints dès le 58e jour. “Nous aurons procédé à 200 millions d’injections d’ici mon centième jour en fonction !”
Comme le dirait Emmanuel Macron, les Etats-Unis ont toujours « des étoiles dans les yeux ! » et ils savent relever les défis quant il le faut…
Et Joe Biden défendre son plan d’action de relance de 1 900 dollars : “J’ai dit d’emblée que les problèmes les plus urgents pour le peuple américain étaient le Covid-19 et la crise économique pour des millions et des millions d’Américains. C’est pour cela que je me suis concentré au début sur ces problèmes particuliers”.
Le Président était attendu également sur le front de sa politique diplomatique. Il a répond sans détour à toutes les questions. « La date butoir du 1er mai pour le retrait de toutes les forces américaines d’Afghanistan, négociée par Donald Trump avec les talibans sera difficile à tenir. Mais ce n’est pas mon intention de rester là-bas longtemps”.
A la Corée du Nord, qui vient de tirer deux missiles balistiques, il a lancé un également cet avertissement: “Il y aura des réponses s’ils choisissent l’escalade. Nous répondrons en conséquence”.
Enfin, Joe Biden a tenu à calmer le jeu avec la Chine affirmant qu’il ne souhaitait pas de “confrontation”.
Même volonté aussi affichée de ne pas envenimer les échanges tendus avec la Russie de ces derniers jours.Biden impose de plus en plus son style et ses convictions.
– Pour vous inscrire à la newsletter : contact@larevue.info-
Soyez le premier à commenter