23 milliards de dollars ! C’est ce que va rapporter la vente aux Emirats arabes unis par les Etats-Unis de 50 chasseurs furtifs F-35, 18 drones armés MQ-9 et de missiles air-air et air-sol ! Joe Biden vient de donner son accord confortant déjà le feu vert donné par son prédécesseur Donald Trump.
Le New York Center for Foreign Policy Affairs (NYCFPA) redoute que ces armements ne soient utilisés contre les populations civiles en Libye et au Yémen. On se souvient que les démocrates avaient tenté sans succès de la bloquer cette décision par un vote du Congrès. La colère est vive au sein de ce clan après cette décision.
Un responsable du département d’Etat qui a tenu à garder l’anonymat a confié à l’AFP : « Nous ne faisons aucun commentaire sur des litiges en cours, mais je peux confirmer que l’administration a l’intention d’aller de l’avant avec ces ventes proposées aux Emirats arabes unis. Nous continuons cependant à en examiner les détails et nous restons en consultations avec les responsables émiratis pour parvenir à une compréhension mutuelle des obligations des Emiratis avant, pendant et après la livraison ».
Cette commande ne sera pas livrée avant plusieurs années, ce qui laisse présager de possibles rebondissements ou réactions.
L’évolution de la situation politique sera scrutée avec beaucoup d’attention : Les Emirats appartiennent, avec l’Arabie saoudite, à la coalition militaire qui soutient le gouvernement du Yémen dans le conflit qui l’oppose aux rebelles Houthis, appuyés par l’Iran. En Libye, les Emirats soutiennent l’homme fort de l’Est du pays, Khalifa Haftar, rival du gouvernement.
Dans un communiqué, l’organisation New York Center for Foreign Policy Affairs indique : « Nous avions espéré de meilleures choses de la part de l’administration Biden… et maintenant ces espoirs ont été déçus ».
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