Depuis quelques jours l’Iran supporte la totalité des sanctions que le Président des USA a décidé de lui infliger. Au mépris des engagements internationaux pris par toutes les grandes puissances. Alors que l’Iran respectait ses engagements. Que viens-tu troubler mon breuvage ? dit cet animal plein de rage.
A cette annonce du loup enragé, quelques chacals poussèrent de longs ululements de satisfaction. D’abord le ministre de la défense israélien, sorti de sa forêt moldave, Lieberman de son patronyme. Et surtout son chef de meute, l’homme au 130 bombes atomiques et aux dix sous-marins nucléaires, exhibant ses crocs dans son habituel macabre sourire, Netanyahou. Enfin le boucher de Riadh, Mohamed Ben Salman, fier d’avoir découpé à la scie et fait disparaitre toute trace d’un opposant. Tous trois ont envoyé des messages de congratulations à l’enragé Trump. Netanyahou y a ajouté un message d’une rare profondeur morale. « On va enfin voir les fruits de mon combat de plusieurs années. »
Les fruits ? La souffrance d’un peuple ! Aucun pays aujourd’hui n’est autosuffisant, y compris les plus grands. L’Iran ne pourra plus ou si difficilement vendre son pétrole et tout aussi difficilement s’approvisionner en certains produits nécessaires. Parmi lesquels des médicaments. Comme pendant le blocus de l’Irak, ce seront les couches les plus faibles de la population et d’abord enfants et vieillards qui en pâtiront. Les Iraniens auront faim. Les chacals savent faire ça, au Yémen comme à Gaza. Quand on découpe dans une ambassade un être humain, on ne s’arrête pas à ces vétilles.
Les fruits de votre combat, M. Netanyahou ? Je n’en vois qu’un : la honte !
Gérard Haddad.
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