"Monsieur le Président". La lettre ouverte de Gérard Haddad à Emmanuel Macron... -

Gérard Haddad est membre du comité éditorial de La Revue.

Merci, Monsieur le Président,

Oui, un grand merci Monsieur le Président !

Pour nous avoir évité un troisième confinement qui aurait détruit un peu plus le pays.

Merci pour ne pas avoir écouté ces conseillers auto drapés du prestige usurpé de la science.

Ne nous avaient-ils pas annoncé, au printemps dernier, suivant les travaux de l’éminent Neil Ferguson, ce Nostradamus d’opérette, plus de 1 million de morts en France si vous ne confiniez pas ? Et pas moins de 400 000 morts en novembre 2020, prévision que vous avez jugé bon de reprendre. Leurs erreurs successives, les malheurs qu’ils ont ainsi infligés au pays ne leur ont pas inspiré un peu de modestie. Ils ont même ajouté l’insolence à leur bêtise en osant vous critiquer pour ne pas avoir suivi leurs cauchemardesques algorithmes.

Monsieur le Président, le médecin que je suis, le psychanalyste que je suis, l’écrivain que je suis vous conjure de ne plus jamais confiner, mesure barbare que d’éminents épidémiologistes, aussi bien en France qu’à l’étranger, ont dénoncée.

Mais comme le disait quelqu’un, encore un effort Monsieur le Président si nous voulons servir notre République. En commençant par dissoudre ce comité scientifique inutile et pernicieux, perclus de morgue, de parisianisme et d’incompétence.

La seconde mesure, certainement la plus importante, serait de rendre la vie à la France qui se meurt, non du Covid-19, mais des mesures sanitaires qu’on lui a infligées. Rouvrez les lieux de vie, de rencontres, de culture : Universités, théâtres, cinéma, musées, cafés et restaurants, qui sont le sourire de nos villes. Souvenez-vous des premiers mots d’Aristote faisant des humains des animaux sociaux. Appauvrissez le lien social et vous tuerez vos compatriotes plus sûrement que ce damné virus.

Des précautions devront être prises, certes, et peut-être y aura-t-il un accroissement des contaminations avec une pression accrue sur nos hôpitaux. Et alors ? Il suffira d’augmenter le nombre de lits hospitaliers que l’on ne cesse de réduire avec le personnel ad-hoc.

Et surtout que l’on traite les malades dès leurs premiers symptômes ! Oui, Monsieur le Président, on vous ment ! Des remèdes efficaces contre la maladie existent et ils sont peu coûteux : chloroquine, azithromycine, ivermectine, doxycycline, colchicine, etc. D’autres vont apparaître. Que l’on rende aux fantassins de la médecine, les vaillants généralistes, leur liberté de prescription en les libérant de la terreur d’un Ordre des médecins revenu à son ADN pétainiste.

Libérez la France de la peur que l’on a injectée à forte dose dans les esprits, soyez gaullien, churchillien. Le peuple vous suivra et sera fier de son président. Sinon, la tentation de l’extrémisme ira croissant et finira par triompher.

#emmanuelmacron,